Beaucoup de pays continuent de fêter la Saint-Nicolas, comme par exemple la Suisse, l’Allemagne mais aussi la France dans le Grand Est et en Lorraine plus particulièrement.
La coutume veut que le soir du 5 décembre, tous les enfants déposent leur soulier devant la cheminée ou la porte d’entrée pour que Saint-Nicolas leur laisse du pain d’épice à son effigie. En échange de ça, les enfants ont dû rester sages toute l’année mais aussi laisser une carotte ou un bout de sucre pour l’âne de Saint-Nicolas.
Alors qui est vraiment le Saint-Nicolas et d’où vient cette tradition ?
En effet, le jour de la Saint-Nicolas, on célèbre Nicolas de Myre. Ancien évêque, qui a vécu au IIIe siècle en Lycie (ancienne Turquie).
Le grand sage Saint-Nicolas a toujours été représenté avec une mitre sur la tête et une crosse dans la main suivi de son âne, blanc ou gris. Il devient le “protecteur des enfants” quand dans la légende, on nous explique qu’il aurait ressuscité 3 enfants qu’un certain boucher aurait tué pour en faire son dîner. Ce boucher devint alors “Le Père Fouettard” que Saint-Nicolas accrocha à son âne pour le punir de son crime. Le Père Fouettard accompagnera alors tous les ans le Saint-Nicolas au moment de la distribution des cadeaux pour punir les enfants qui n’ont pas été sages.
L’ancêtre du Père Noël
Au 19e siècle, avec l’évolution des croyances religieuses et l’interdiction de l’Église de se déguiser en évêque, le Saint-Nicolas prend alors les traits du Père Noël pour ne devenir qu’un seul et même personnage : celui qui viendra récompenser les enfants sages la veille de Noël. Et c’est à partir de ce moment là que la légende du Père Noël apparaît dans le monde entier, lui, sa hotte remplie de cadeaux et son traineau tiré par ses rennes.